Institutions Algériennes.
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28032008

Institutions Algériennes.
Il y a des gens qui rêvent tout éveillés. L'entourage du Président a convaincu celui-ci de la nécessité de modifier la constitution en vue d'un troisième mandat à lui confier. En fait de mandat on sait qui est souverain en Algérie et qui ne l'est pas. Mais des voix s'élèvent pour crier au scandale et demander une révision du rôle des institutions en place.
Pensez-vous que ceux qui détiennent la puissance vont se laisser faire sans réagir ou pensez-vous qu'ils vous remettront les clés d'eux mêmes et vous diront voilà "nous avons suffisamment servi ce peuple et maintenant le temps est venu de nous reposer et de laisser à d'autres le soin de le mener le pays sur les sentiers de la sécurité qui lui assureront des lendemains meilleurs ?"
Car sans sécurité, aucune économie fiable ne peut être durablement bâtie et ce dans tous les domaines, car sans sécurité on ne peut prétendre au véritable changement qualitatif dans la société, car sans sécurité l'espoir est vain et les projections d'avenir ne sont que des rêves, des rêves et des chimères.
Et sans une justice sociale digne de ce nom, une égalité de tous les Algériens dans les faits, la disparition des accointances et du clientélisme, la disparition des passe-droits et des privilèges, aucune sécurité ne saurait exister, ni pour les uns ni pour les autres.
Songer dans ces conditions à remettre les pendules à l'heure c'est oublier que les ressorts sont cassés.
Pensez-vous que ceux qui détiennent la puissance vont se laisser faire sans réagir ou pensez-vous qu'ils vous remettront les clés d'eux mêmes et vous diront voilà "nous avons suffisamment servi ce peuple et maintenant le temps est venu de nous reposer et de laisser à d'autres le soin de le mener le pays sur les sentiers de la sécurité qui lui assureront des lendemains meilleurs ?"
Car sans sécurité, aucune économie fiable ne peut être durablement bâtie et ce dans tous les domaines, car sans sécurité on ne peut prétendre au véritable changement qualitatif dans la société, car sans sécurité l'espoir est vain et les projections d'avenir ne sont que des rêves, des rêves et des chimères.
Et sans une justice sociale digne de ce nom, une égalité de tous les Algériens dans les faits, la disparition des accointances et du clientélisme, la disparition des passe-droits et des privilèges, aucune sécurité ne saurait exister, ni pour les uns ni pour les autres.
Songer dans ces conditions à remettre les pendules à l'heure c'est oublier que les ressorts sont cassés.
jnsplu- participant assidu
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Date d'inscription : 26/03/2008
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