De la zatla.

[moja]

En elle même le cannabis n'est pas un produit dangereux. C'est l'usage qu'on en fait et le tournant qu'elle fait prendre aux jeunes qui l'est. Qu'un jeune veuille expérimenter un jour ce que produit sur lui l'effet d'un joint par pure curiosité juvénile rien de plus normal. Qu'il récidive de temps en temps parcequ'il est avec des copains là non plus ce n'est pas encore grave, qu'il en consomme régulièrement cela pourait déterminer chez lui un problème quelque part et s'il en consomme sans modération le problème est avéré.

Le tournant qu'elle fait prendre c'est d'amener le jeune consommateur à se risquer à expérimenter des drogues plus nocives pour l'organisme. C'est d'amener le jeune à devenir délinquant pour s'en procurer parceque psychologiquement il en devient dépendant. Car la dépendance du cannabis n'est pas physique selon certains quoique elle inhibe les récepteurs canabinoides. Pour d'auters par contre il existerait une dépendance physique. Le débat n'est pas tranché.

Cette dépendance psychologique pourrait l'amener au vol, lequel pourrait l'amener à d'autres excès.

Le débat est ouvert, j'allais m'oublier comme d'habitude.

[Rabah Naceri]

C'est de glissement en glissement que l'on se retrouve emporté par la spirale de la drogue ou des autres vices aussi dangereux les uns que les autres.
De toute façon le jeune est, de loin, la victime désignée des mafieux adultes qui mettent à sa disposition des produits mortels et qui font tout pour le séduire. Tout ça au nom de l'argent.
Le plus intéressant à savoir est l'identité des gros revendeurs et des importateurs de ces drogues fortes qui ont fait leur entrée dans notre pays en jouissant de la bénédiction et des fetwas accordées généreusement par certains illuminés qui qualifient ces produits de licites.
La jeunesse algerienne est véritablement en danger. Il faut faire quelque chose et vite !

[moja]

Je suis d'accord avec toi Rabah, mais la chose qu'il ne faut pas faire avec un jeune qui a fumé un joint à l'occasion c'est de ne pas dramatiser parcequ'a son age il veut s'affirmer et l'essentiel pour lui pour ce faire est de faire ce qui ne plait pas aux adultes et qui les mette en rogne. Cela lui prouve qu'il est différent et donc QU'IL EST de quelque manière que ce soit.


ps:Et voila un autre topic qui finit avec mon pseudo, ce que je n'aime pas, d'ou je limite mes interventions. Mais comme les autres n'interviennent pas, c'est un dilemne.

[Rabah Naceri]

...c'est de ne pas dramatiser parce qu'à son age il veut s'affirmer et l'essentiel pour lui pour ce faire est de faire ce qui ne plait pas aux adultes et qui les mette en rogne. Cela lui prouve qu'il est différent et donc QU'IL EST de quelque manière que ce soit...

C'est tout à fait vrai ce que tu dis Moja mais les parents s'inquiètent pour leur progéniture parce qu'ils ne savent pas qu'elle est la profondeur du mal qui ronge leur enfant et ne mesurent pas le degré de pollution de l'environnement dans lequel évolue leur enfant. L'inquiétude des parents est légitime et se présente en opposition - non recherchée - par rapport au désir de l'épanouissement de leur enfant surtout si celui-ci ou celle-là se trouve en pleine crise d'adolescence.
C'est le serpent qui se mord la queue !

[moja]

Tu as raison Rabah. Ce qui rend les choses plus difficiles c'est que les parents au moment de l'adolescence de leurs enfants, traversent eux memes la crise de la quarantaine qui peut aussi se prolonger jusqu'a 50 ans ou plus mais dont on ne parle pas toujours, je n'entre pas dans les détails, mais il y a des changements dans le couple des parents et ils font un bilan consciemment ou inconsciemment de leur vie et ils ont peur de ne pas réussir leur remplacement, ils essaient de régir leur vie pour leur éviter des erreurs et la communication risque de disparaitre à ce mment, car l'enfant veut s'émanciper de leur tutelle.

[Rabah Naceri]

Par rapport à ce fléau que représente la drogue, personnellement je suis terrifié par l'ampleur de cette calamité et personne ne veut prendre en charge les jeunes adolescents d'une manière sérieuse.
Ce qui me fait vraiment très peur c'est que même les petites filles de 15 - 16 ans se sont mises à ce poison avec les encouragements des adultes qui les approvisionnent ou carrément qui les débauchent.
Tout le monde est interpelé : l'école, la direction de la santé, les services de sécurité, la mosquée, les parents, les voisins... Croyez-moi que ça urge !
Et j'aimerai bien qu'un jeune intervienne sur cette question pour donner son point de vue.

[jnsplu]

Oui moi aussi.

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