Le rallye des bus urbains

[Rabah Naceri]

Il y a un problème que nous vivons chez nous à Bgayet - j'ignore si c'est le cas dans d'autres villes du nord ou du sud - qui est celui des bus de transport urbain de voyageurs. C'est incroyable mais vrai : c'est un vrai rallye auquel nous assistons au quotidien mettant en danger la vie des citoyens aussi bien de ceux qui empruntent ce moyen de transport que les piétons.
Ces bus se livrent à une course dangereuse pour qui ramassera le maximum de voyageurs. Certains font des manœuvres à vous couper le souffle.
En plus de cette conduite folle, les chauffeurs vous soulent avec des cassettes de raï ou des prêches religieux en mettant le maximum de décibels comme pour vous inculquer de force ce qu'ils jugent être bons aux voyageurs. Les voyageurs n'ont pas intérêt à faire la moindre remarque ni sur la conduite dangereuse ni sur la musique que les chauffeurs leur diffuse.
A quand une règlementation sérieuse de ce secteur d'activité ?

[moja]

Eh bien ! Rabah , tu as mis le doigt sur quelque chose qui a tendnce à se généraliser puisqu'a Alger cette situation devient aussi inquiétante et des accidents mortels arrivent fréquemment, j'en cite deux, l'un il y a deux ou trois ans sur la rue principale de rais hamidou e l'autre il y plusieurs semaines à Bouzaréah, il y en a peut être d'autres mais c'est les seuls dont j'ai connaissance. Et Il y a eu plusieurs morts dans les deux accidents.
Quand on voit l'age des conducteurs parfois, on se demande s'ils n'ont pas eu leur permis au berceau. Mais comment peut on délivrer un permis de transport en commeun à un gosse de vingt ans. Quant à t il eu les différents permis précédents ? Comment les a t il eus ? On ne peut s'empêcher de se poser des tas de questions.
Et puis il y a les prix des billets qui sont décidés unilatéralement et la direction des transports semble laisser faire.
Mais apparemment les gens qui gèrent ce créneau juteux sont assez puissants pour prendre des décisions que rien ni personne n'osera remettre en cause.

[Rabah Naceri]

Aujourd'hui, dimanche 13 janvier 2007, en lisant la presse j'ai trouvé cet article dans le quotidien "L'Expression" et je l'ai copié pour vous le faire lire

Code:

Un Code de la route, par pitié!

Comme chaque année, le bilan des accidents de la route en 2007 caracole autour des 4000 morts. Une situation qui ne semble nullement déranger les responsables du secteur. Des responsables incapables de réunir les différents textes dans un fascicule que tous les pays du monde possèdent: un Code de la route. Un fascicule qui est cet outil à mettre à la disposition des candidats au permis de conduire et aux auto-écoles pour mieux en étudier les règles. Au lieu de cela, ces responsables parlent de radars, de viaducs et autres foutaises sans effet tant que l’instrument de base n’existe pas.

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